dimanche 26 août 2007

Message d'Émilien

Le shintaido," voie du corps pour l’esprit", la pratique m’a permis d’etre au plus près des forces de la vie, de la ressentir et de s’apercevoir que l’on en fait partie, cette reconnaissance m’a permis de trouver mon identité. Encore faut-il que mon mental ne vienne pas parasiter cette communions avec les forces !
Mais, je ne veux pas en rester là, un combatant s’engage, il a le choix : esprit ou matière.J’ai fait mon choix. Le combat pour la PAIX se fait d’abord avec MOI
Trouver la paix c’est etre capable de la trouver à travers son corps en souffrance, mais que vais-je en faire de cette paix, de cette énergie si elle s’installe en moi ?
L’égrégor se fait avec mes frères du shintaido ! Par l’inspir, la conscience est prete a nourrir les plans divin.Cette énergie de l’égrégor va se transmuter, le canal s’élargie de plus en plus.
Ma question : comment peut-on arriver a trouver la paix si la position méditative n’est pas mise en évidence +++ dans le shintaido. Par exemple : le vide mental ! L’on parle de méditation, qui sait ce que cela veut dire ?
Ressentez vous cette transmutation de l’énergie vers les plans subtils?
j’essaye d’éveiller les consciences a mon petit niveau!
Émilien M.
Montpellier FRANCE
Merci a la belle énergie d’ITO et de Nicole

jeudi 16 août 2007

Cri du coeur

Note: Belinda French est une Taimyo-ka de Bristol, Angleterre.

Je me suis éveillée ce matin en pleurs pour ces gens du côté de Mosul en Irak qui viennent d’essuyer un bombardement massif - 500 morts aux dernières nouvelles et 400+ blessés. Je pense que les survivants de cette communauté ont besoin d’une prière non moins massive pour les aider à supporter ces pertes défiant notre imagination. Je sais que nous sommes probablement tous lassés d’entendre parler des bombardements en Irak, considérant qu’en moyenne 73 civils Irakiens sont tués quotidiennement par explosifs (au total - bien qu’il n’y ait pas de système de recensement officiel - 750,000 depuis l’invasion par l’occident il y a 4 ans), sans parler de la pauvreté associée à la perte d’emplois et d’infrastructure dans les principales cités.

Malgré cela je vous demande une forte prière pour la paix, luttant quant à moi pour trouver la moindre paix et quiétude face au fait que tout cela a lieu en ce siècle où nous autres jouissons de tous les privilèges d’un apport constant de resources. S’il vous plait enseignez-moi comment je puis développer la paix dans mon coeur à la lumière de cette atrocité dans laquelle notre pays est directement impliqué.

Je pense qu’alors que nous développons le Shintaïdo en Europe nous devons être conscients de l’histoire Européenne et bien sûr, en tant qu’Anglais, de notre histoire de l’Empire. Nous avons un historique de conquêtes du monde, de colonisation et d’imposition de nos valeurs sur d’autres pays. La guerre en Irak fut déclarée comme guerre pour la démocracie et la liberté mais elle se révêle pareille à toutes les précédentes, une guerre pour contrôler les resources du monde, à un prix exorbitant en vies humaines.

Je me sens terriblement triste et impuissante en ce moment auprés de mon compagnon dont le peuple entier a souffert de la malédiction de posséder du pétrole sur ses terres. Maintenant il a en outre à mener une bataille personnelle pour sa propre santé, le 30 Août il aura une opération pour extraire le cancer de sa lèvre. J’ai besoin de vos prières pour aider sa guérison et pour qu’il continue à respirer pendant l’opération comme il y a beaucoup d’inquiétude à ce sujet liées à des expériences antérieures. J’ai besoin d’aide et de soutien moi-même je suis très très terrifiée.

avec amour pour vous tous
Belinda

Août 2007

dimanche 5 août 2007

Message de Montréal

Message de participation à la pratique Taimyo pour l'Océan

Bonjour chers-ères artistes et Guerriers-ères Pacifistes au service de la Lumière et de l’Amour sur Terre...par la Voie du Shintaïdo et par tant d’autres Voies aussi sans doute !
Je me suis jointe ce matin à ce Taïmyo collectif, en focussant sur l’Océan
même si je me trouve actuellement sur l’île de Montréal ; de chez moi ce matin, la paix règne aux alentours de mon quartier et dans mon Coeur... tout mon Être respire lentement, profondément et il me semble que c’est tout l’Univers qui se gonfle, et toute la Vie sur Terre...à l’intérieur aussi !...
Un bon vent baigné de soleil s’infiltre dans le feuillage des très grands et beaux arbres qui m’entourrent abondamment, berçant mon Âme et tout mon Être méditatif, du sonore que font les feuillages par ce vent qui semble davantage respirer que souffler !...une ambiance sonore et sonique qui se rapproche beaucoup d’ailleurs de celle produite grâce aux vagues qui déferlent à l’infini... et puis s’étendent sur la plage, absorbées par le sable et les galets scintillants comme les étoiles...
Ma foi, c’est comme si j’y étais ! avec vous devant cet Océan !
Quoiqu’à en juger par la magnifique photo d’Ito sous l’Eau cristalline, quel beau Kongo-i il fait dans ce Ciel aquatique et parmis les coraux !! en voilà un qui ne fait rien à moitié !! Pour du vécu, c’est du Vécu !
Pour un peu en voyant cette image, je croyais admirer un Joyau du Génie-de-la-Vie à l’Oeuvre ! tout Amour et Gratitude qu’il me semble exprimer et dégager dans la Lumière de toute cette Eau primordiale...
Inspirant, vraiment !
Merci à tous et toutes d’être LÀ !

Violaine Beaudoin

Taimyo pour l'Océan



Chers Pratiquants du Taimyo :
Pour ce premier week-end d’Août j’aimerais vous proposer de concentrer notre attention sur l’« Océan » et, à la lumière des informations fournies par cet article, de réfléchir sur la manière dont nous devons modifier notre comportement.
Je conduirai un atelier de méditation à Whidbey Island (à côté de Seattle), WA en compagnie de Paula Kerby, Lee Seaman et Nicole Beauvois.
S’il vous plait joignez-vous à moi en personne ou par courriel, en pratiquant où que vous soyez !
- Ito

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Une vaste portion du Pacifique, deux fois la taille du Texas, est un véritable brouet de plastique qui s'introduit dans notre chaîne alimentaire. Les scientifiques disent que ces toxines sont causes d'obésité, d'infertilité... et pire.

Le destin peut prendre d'étranges formes, et il ne paraîtra donc peut-être pas inhabituel que le Capitaine Charles Moore ait découvert sa vocation au cours d'un cauchemard. Malheureusement, il était alors éveillé, et à 800 miles au nord de Hawaii dans l'Océan Pacifique.

Cela se produisit le 3 Août 1997, un jour adorable, du moins au commencement : Soleil, Vent doux. Eau couleur de saphirs. Moore et l'équipage de l'Alguita, son catamaran de 17m à coque d'aluminium, sillonnaient l'océan.

Retournant vers le Sud de la Californie depuis Hawaii après une course nautique, Moore avait altéré la course d'Alguita, virant légérement au nord. Il avait le loisir et la curiosité d'essayer une nouvelle route, laquelle conduirait son vaisseau à travers la partie Est d'un ovale de 10 millions de miles carré connu sous le nom de gyre subtropical du Pacifique Nord. C'était une étrange étendue d'océan, un endroit que la plupart des bâteaux évitaient à dessein. D'une part, il était déventé. « Le marasme », l'appelaient les marins, et ils passaient au large. De même que les principaux prédateurs marins : le thon, les requins, et autres grands poissons qui requièrent des eaux plus vivaces, riches en proies. Le gyre était plutôt comme un désert - un lent, large et profond vortex d'air et d'eau tournant dans le sens des aiguilles d'une montre, causé par la masse d'air à haute-pression qui le surmontait.

La réputation de cette région ne dissuada pas Moore. Il avait grandi à Long Beach, 40 miles au sud de LA, avec le Pacifique littéralement au pas de sa porte, et son expérience maritime était impressionnante : matelot, navigateur, plongeur, surfeur, et finalement capitaine. Moore avait passé d'innombrables heures au sein de l'océan, fasciné par ses vastes réserves de secrets et de terreurs. Il y avait vu beaucoup de choses, des choses glorieuses et grandioses ; des choses féroces et imposantes. Mais il n'avait jamais vu quoi que ce soit d'aussi effrayant que ce qui l'attendait dans le gyre.

« À part la petite quantité qui est incinérée - et c'est une toute petite quantité - la moindre parcelle de plastique jamais produit perdure encore. »

Cela commença par une ligne de sacs en plastique troublant la surface, suivie par un horrible conglomérat d'immondices : filets et cordes et bouteilles, récipients à huile de moteur et jouets de bain abîmés, un tarpaulin mutilé. Des pneus. Un cône de circulation. Moore n'en croyait pas ses yeux. Ici en cet endroit désolé, l'eau était un brouet de déchets de plastique. C'était comme si quelqu'un avait transfiguré en décharge publique le paysage marin immaculé de son enfance.

Comment tout ce plastique avait-il abouti là ? Quelle était l'origine de ce tsunami d'ordures ? Que cela signifiait-il ? Pour autant que ces questions semblassent accablantes, Moore allait bientôt apprendre que les réponses l'étaient encore plus, et que sa découverte avait de sinistres implications pour la santé humaine - et planétaire. Tandis qu'Alguita traversait la zone que les scientifiques ont aujourd'hui surnommée la « Tâche d'Ordures Orientale », Moore réalisait que la traînée de plastique s'étendait sur des centaines de miles. Déprimé autant que stupéfait, il navigua pendant une semaine parmi ces déchets toxiques dansants, confinés dans un purgatoire de courants circulaires. À son horreur, il était tombé sur le Léviathan du 21ème siècle. Cela n'avait ni tête, ni queue. Juste un corps sans fin.

« Tout le monde est plastique, mais j'aime le plastique. Je veux être plastique. » Cette citation d'Andy Warhol est emblasonnée sur un étendard magenta et jaune de deux mètres de long suspendu - avec une extrême ironie - dans l'atelier alimenté par énergie solaire de la résidence de Moore à Long Beach. L'atelier est entouré d'un Eden foisonnant d'arbres, buissons, fleurs, fruits et légumes, allant du prosaïque (tomate) à l'exotique (cherimoyas, goyaves, kakis bruns, figues blanches de la taille de balles de baseball). Telle est la maison dans laquelle Moore, 59 ans, a grandi, et elle reflète par ses caractèristiques terrienne d'ouverture à l'air libre ses racines d'activiste des années soixante, comprenant une période au sein d'une communauté à Berkeley. Compostage et culture bio ne sont pas ici des vains mots - on peut pratiquement sentir l'humus - ce qui n'exclut pas une baignoire pour bains chauds de forme oblongue entourée de palmiers. Au-dessus, deux combinaisons humides sont suspendues à une corde à linge.

Depuis sa première rencontre, neuf ans auparavant, avec la Tâche d'Ordures, Moore s'est assigné la mission d'apprendre exactement ce qui se passait là. Délaissant une carrière de 25 ans de business dans la restauration de meubles, il a créé l'Algalita Marine Research Foundation afin de promulguer ses découvertes. Il a repris des études scientifiques, qu'il avait laissées de côté lorsque son attention passa de la poursuite d'un diplôme universitaire à protester contre la guerre du Vietnam. Ses efforts inlassables l'ont placé en première ligne de cette nouvelle guerre, plus abstraite. Après avoir enrôlé des scientifiques tels que Steven B. Weisberg, Ph.D. (directeur du projet Southern California Coastal Water Reseach et expert en observation d'environnement marin) pour développer des méthodes d'analyse du contenu du gyre, Moore est retourné plusieurs fois à bord de l'Alguita à la Tâche d'Ordures. À chaque voyage, le volume de plastique observé s'est accru de façon alarmante. La région dans laquelle il s'accumule fait maintenant deux fois la taille du Texas.

Parallèlement, tout autour du globe, on observe des signes que la pollution plastique fait plus que défigurer le paysage ; elle se fraie aussi un chemin dans la chaîne alimentaire. Parmis ses plus évidentes victimes sont les mouettes marines dont les corps sont ramenés au rivage en nombre surprenant, gavés de plastique : capsules de bouteilles, briquets, applicateurs de tampons et autres débris colorés qui, aux yeux d'une mouette, ressemblent à du poisson. (Un volatile disséqué par les chercheurs Hollandais contenait 1,603 pièces de plastiques). Et les oiseaux ne sont pas les seuls. Toutes les créatures marines sont menacées par du plastique flottant, des baleines jusqu'au plancton. Une horreur morale profonde nous emplit à la vue de ces images : une tortue de mer dont un anneau de plastique étrangle la carapace au point de lui donner la forme d'un sablier ; une baleine à bosse remorquant des filets de plastique qui meurtrissent sa chair et interdisent à l'animal de chasser. Plus d'un million de mouettes, 10,000 mammifères marins, et d'innombrables poissons meurent dans le Pacifique Nord chaque année, que ce soit d'avoir commis l'erreur de manger de tels déchets ou de s'y être empêtrés et noyé.

Cela est déjà suffisamment affligeant en soi. Mais bientôt Moore apprit que les gros conglomérats tentaculaires d'ordures ne constituaient que les signes les plus visibles du problème ; d'autres étaient bien moins évidents, et bien pires. Draguant un filet à mailles fines connu sous le nom de « chalut manta », il découvrit de minuscules pièces de plastique, certaines à peine visibles à l'œil nu, tournoyant comme la nourriture des poissons à travers les courants. Avec l'aide de son équipe de chercheurs il analysa, mesura et tria ses échantillons et aboutit à la conclusion suivante : en terme de poids, cette région maritime contient six fois plus de plastique que de plancton.

Cette statistique est désolante - pour les animaux marins, bien sûr, mais plus encore pour les humains. Plus invisible et omniprésente est la pollution, plus il y a de chance qu'elle finisse à l'intérieur de notre organisme. Et des preuves de plus en plus alarmantes s'accumulent que nous ingérons des toxines plastiques constamment, et que même en petites doses ces substances peuvent sévérement perturber notre activité génétique. « Chacun de nous est affligé de ce lourd fardeau corporel », déclare Moore. « Vous pouvez envoyer votre sérum à un laboratoire aujourd'hui, et ils y trouveront au moins 100 composants chimiques industriels qui n'existaient pas en 1950. » Le fait que ces toxines ne causent pas de violentes réactions immédiates ne signifie pas qu'elles soient bénignes : les scientifiques commencent seulement à étudier les effets à long-terme sur notre biochimie des éléments chimiques entrant dans la composition du plastique.

« Ces découvertes suggèrent que l'exposition en phase de croissance au BPA contribue à l'obésité épidémique qui s'est répandue pendant ces deux dernières décennies dans les pays développés. »

En termes simples, le plastique est un mélange à base de pétrole de monomères formant des polymères, auxquels des additifs chimiques sont ajoutés pour en influencer la souplesse, l'inflammabilité, et autres qualités diverses. Lorsqu'on en arrive à ces substances, les syllabes elles-mêmes sont effrayantes. Par exemple, si le terme acide perfluorooctanique (PFOA) ne vous inspire pas l'envie d'en assaisoner votre popcorn avant de le passer au micro-ondes, vous avez raison. Récemment le Bureau du Conseil Scientifique à l'Agence pour la Protection de l'Environnement a révisé sa classification du PFOA pour le passer dans la catégorie des agents probablement carcinogènes. Il n'en reste pas moins un ingrédient commun des emballages résistants à l'huile ou à la chaleur. Ainsi, bien que le popcorn lui-même puisse ne pas contenir de PFOA, si le sac est traité au PFOA suffisamment de ce dernier peut s'infiltrer dans l'huile du popcorn lorsque votre beurre Deluxe fait connaissance avec votre four micro-onde surchauffé pour, en un seul service, faire plafonner la courbe de présence de cet élément dans votre sang.

D'autres additifs chimiques nuisibles sont les retardateurs de flamme connus sous le nom d'éthers diphényle polybrominés (PBDEs). Ces substances ont été reconnues lors d'études préliminaires sur des animaux comme toxiques pour le foie et la thyroïde, susceptibles d'affecter les fonctions reproductrices, et d'entraîner des pertes de mémoire. Dans les intérieurs de voiture les PBDEs - utilisés pour les embellissements et autres revêtements de sol - sont combinés avec un autre groupe appelé les phthalates pour créer l'odeur si vantée de la « nouvelle voiture ». Exposez vos roues neuves au soleil brûlant pendant quelques heures, et ces substances peuvent se recombiner en gaz à un rythme accéléré, libérant des dérivés nocifs.

Il ne serait pas juste, cependant, de n'incriminer que les chaînes de restauration rapide et les nouvelles voitures. Les PBDEs, pour ne citer qu'eux, sont utilisés dans bien d'autres produits, incluant les ordinateurs, moquettes, et peintures. Quant aux phthalates, nous en distribuons mondialement pour environ un milliard de livres par an bien que la Californie les ait récemment répertoriés en tant que produit toxique pour nos systèmes reproductifs. Rendant les plastiques souples et pliables, les phthalates passent aisément de millions de produits - nourriture emballée, cosmétiques, vernis, pochettes de médicament à durée de validité limitée - dans notre sang, urine, salive, fluides séminaux, lait maternel et liquide amniotique. Dans les emballages de nourriture et certaines bouteilles en plastique, les phthalates se trouvent aujourd'hui en compagnie d'un autre composé du nom de bisphénol A (BPA) dont les scientifiques commencent à découvrir qu'il peut causer de sévères dommages dans notre organisme. Nous en produisons pour environ 6 milliards de livres par an, et cela se voit : le BPA a été relevé dans quasiment tous les êtres humains testés aux Etats-Unis. Nous mangeons, buvons, respirons et absorbons chaque jour ces adjuvants de plastification à travers notre peau. Le plus alarmant est que ces composants chimiques peuvent perturber le système endocryne - cet ensemble à l'équilibre délicat d'hormones et de glandes qui affecte virtuellement tout organe et cellule - où ils sont assimilés aux hormones femelles d'œstrogènes. Dans l'environnement marin, cet excédent d'œstrogène a conduit à la cauchemardesque découverte de poissons et de mouettes mâles ayant développé des organes sexuels femelles.

Sur terre, les choses ne sont guère plus reluisantes. « Les taux de fertilité sont depuis quelques temps en déclin, et l'exposition aux oestrogènes synthétiques - particulièrement ceux entrant dans la composition du plastique - peut avoir un effet adverse » déclare Marc Goldstein, directeur de l'institut Cornell pour la Médecine Reproductive. Dr. Goldstein note aussi que les femmes enceintes sont particulièrement vulnérables. « L'exposition prénatale, même à très faible dose, peut causer d'irréversibles dommages aux organes reproducteurs du futur bébé ». Et, après la naissance, le bébé n'est qu'à peine sorti de l'auberge. Frederick vom Saal, Ph.D., professeur à l'Université du Missouri à Columbia spécialisé dans l'étude des oestrogènes chimiques du plastique, avertit les parents de « se garder d'utiliser des biberons en polycarbonates. Ceux-ci sont particulièrement dangereux pour les nouveaux-nés, dont le cerveau, le système immunitaire, et les gonades sont en cours de développement. » Les recherches du Dr. Vom Saal l'ont amené à débarasser sa maison de tout élément en plastique de polycarbonate, et de ne plus acheter de nourriture emballée de plastique ou en boîte de conserve - les boîtes sont recouvertes d'un film de plastique - au supermarché. « Nous savons maintenant que le BPA provoque le cancer de la prostate chez les souris et les rats, et des anormalités dans les cellules inductives de la prostate, qui sont les cellules impliquées dans le cancer de la prostate chez les humains. » explique-t-il. « Cela suffit pour m'en donner une peur bleue. » À l'Université de Tufts, Ana M. Soto, M.D., professeur d'anatomie et de biologie cellulaire, a aussi établi des rapports entre ces produits chimiques et le cancer du sein.

Comme si ce potentiel cancérigène et mutagène ne suffisait pas, Dr. Vom Saal déclare dans l'un de ses rapports que « l'exposition prénatale à de très faibles doses au BPA accroît le taux de croissance post-natale chez les souris et les rats. » En d'autres termes, le BPA fait grossir les rats. Leur taux d'insuline monte sauvagement pour ensuite sombrer dans un état de résistance - virtuellement la définition du diabète. Cela produit chez les rats de plus grosses cellules, et en plus grand nombre. Une co-publication scientifique du Dr. Vom Saal contient cette phrase effrayante: « ces découvertes suggèrent que l'exposition en phase de croissance au BPA contribue à l'obésité épidémique qui s'est répandue pendant ces deux dernières décennies dans les pays développés, en association avec l'accroissement spectaculaire de la quantité de plastique produit chaque année ». À ce compte, il n'est peut-être pas uniquement accidentel que la hausse affolante des cas de diabètes en Amérique - 735% depuis 1935 - suive la même tendance.

Ces nouvelles sont assez déprimantes pour donner à quiconque l'envie de se réfugier dans la bouteille. Le verre, au moins, est facilement recyclable. Vous pouvez prendre une bouteille de tequila, la faire fondre, et produire une autre bouteille de tequila. Avec le plastique le recyclage est plus compliqué. Malheureusement, ce triangle de flèches prometteur qui apparaît sur certains produits n'indique pas toujours une ré-utilisation infinie ; il identifie simplement la catégorie de plastique auquel le produit appartient. Or des sept différents plastiques couramment à l'usage, seuls d'eux d'entre eux - PET (portant la mention #1 à l'intérieur du triangle et utilisé pour les bouteilles de soda) et HDPE (portant la mention #2 à l'intérieur du triangle et utilisé pour les bouteilles de lait) - ont un post-marché digne de ce nom. Ainsi peu importe l'application vertueuse avec laquelle vous enfournez paquets de chips et bouteilles de shampoing dans les conteneurs bleus, peu d'entre eux échapperont à la décharge - seuls 3 à 5 pour cent des plastiques sont recyclés de quelque manière que ce soit.

« Il n'existe pas de moyen légal pour recycler un pot à lait en autre pot à lait sans ajouter une couche vierge de plastique. » dit Moore, faisant remarquer que, le plastique fondant à basse température, il retient les polluants et résidus dégradés de son précédent contenu. Augmentez la chaleur pour désagréger ces derniers, et certains plastiques dégagent alors des vapeurs mortelles. C'est pourquoi le matériau récupéré est utilisé la plupart du temps pour fabriquer des produits entièrement différents, des choses qui n'entrent pas en contact avec la bouche, telles que veste matelassée ou moquette. Par conséquent le recyclage du plastique, contrairement au verre, métal ou papier, ne contribue pas toujours à diminuer l'utilisation de matériau vierge. Et le fait que la production de plastique neuf revienne moins cher n'aide pas les choses.

Moore trouve régulièrement des amalgames de plastique à moitié fondu dans l'océan, comme si la personne ayant commencé à brûler ces objets avait réalisé à moitié de la procédure que c'était une mauvaise idée, et s'était arrêtée (à moins qu'elle n'eût succombé aux vapeurs libérées). « Un problème est qu'à mesure que le plastique prolifère dans le monde, l'espace disponible pour les décharges diminue et les gens commencent à brûler le plastique - produisant ainsi les gaz les plus toxiques qui soient connus », dit-il. Le système de codage par couleurs des poubelles peut bien fonctionner au Main County, il est notablement moins efficace en Afrique sub-équatoriale ou au Pérou.

« À part la petite quantité qui est incinérée - et c'est une toute petite quantité - la moindre parcelle de plastique jamais produit perdure encore », explique Moore, décrivant comment la structure moléculaire de ces matériaux résiste à la biodégradation. En effet le plastique s'effrite en fragments de plus en plus minuscules lorsqu'il est exposé au soleil et aux intempéries. Et aucun de ces myriades de fragments n'est près de disparaître : même lorsque le plastique est décomposé au niveau de ses molécules, celles-ci restent réfractaires à la biodégradation.
En vérité, personne ne sait combien de temps prendra le plastique pour se biodégrader, ou pour retourner à ses éléments de carbone et d'hydrogène. Nous avons inventé la chose il y a 144 ans, et le meilleur pronostic scientifique est que sa disparition naturelle prendra quelques centaines d'années de plus. Entretemps, chaque année, nous en dégorgeons quelque 60 milliards de tonnes, la plupart destinée à former des produits de consommation à usage unique. Oubliez la question de savoir pourquoi nous créons des bouteilles de ketchup et autres anneaux de packs de six qui durent la moitié d'un millénaire, pour n'en considérer que les implications : le plastique ne disparaît jamais vraiment.

Demandez à un groupe de personnes de vous citer un problème planétaire de première importance, et vous entendrez parler de changement climatique, du Moyen-Orient, ou du SIDA. Personne, soyez-en sûr, ne mentionnera le transport sans précautions des nodules comme sujet d'inquiétude. Et pourtant ces nodules, des grains de plastique pas plus gros que des lentilles dans leur forme la plus basique, constituent des porteurs particulièrement efficaces de débris chimiques appelés « polluants organiques persistants », ou POPs, parmi lesquels on trouve des carcinogènes connus tels que DDT et PCBs.

Les Etats-Unis ont banni ces poisons dans les années 70, mais ils demeurent obstinément disséminés dans l'environnement, d'où ils s'accrochent au plastique du fait de sa propension moléculaire à attirer les huiles.

Le mot lui-même - nodules - a une résonance attendrissante et inoffensive, comme un personnage de dessins animés ou une marque de pâtes pour enfants, mais ce à quoi il fait référence ne l'est certainement pas. En absorbant jusqu'à un million de fois le niveau de pollution par POP des eaux environnantes, les nodules se transforment en pilules hyper-concentrées de poison. Ils sont suffisamment légers pour flotter dans l'air comme de la poussière, pour s'échapper des caisses de transport maritimes, pour se déverser dans les ports, les drains des tempêtes et les criques. Dans l'océan, les nodules sont facilement pris pour des œufs de poissons par les créatures que tenteraient un tel repas. Et une fois dans le corps d'un thon ou d'un saumon royal, ces tenaces produits chimiques sont dirigés tout droit vers votre estomac.
Une étude a estimé que les nodules représentent aujourd'hui 10 pour cent des débris de plastique dans l'océan. Et une fois qu'ils sont dispersés dans l'environnement, ils sont diaboliquement difficiles à déloger (pensez à des confettis). En des contrées aussi lointaines que Rarotonga, aux îles Cooks, à 2,100 miles au nord-est de la Nouvelle Zélande et à 12 heures de vol de LA, on les trouve communément mélangés au sable des plage. En 2004, Moore reçut une bourse de 500,000 dollars de la part de l'état de Californie pour enquêter sur les myriades de façons dont les nodules se libèrent pendant les processus de fabrication du plastique. Lors d'une visite à une usine de fabrication de chlorure de polyvinyl (PVC) alors qu'il traversait un secteur où les wagons déchargeaient des nodules broyés, il prit conscience de ce que ses revers de pantalon étaient emplis d'une fine poussière de plastique. Au détour suivant il vit des traînées de nodules soufflés par le vent qui s'entassaient contre une clôture. Lorsqu'il parle de cette expérience, la voix de Moore se durcit et ses mots se déversent en avalanche urgente: « ce n'est pas le gros tas d'ordures sur la plage. C'est le fait que toute la biosphère est envahie par ces particules de plastique. Quels sont leurs effets sur nous ? Nous les respirons, les poissons les mangent, elles sont dans nos cheveux, elles sont dans notre peau. »

Bien que les largages en mer fassent partie du problème, les nodules vagabonds et autre déchets de plastique qui parviennent au gyre proviennent en grande partie de la terre. Cette tasse en polystyrène que vous avez vu flotter dans la crique, si elle n'est pas ramassée et menée spécifiquement à une décharge, aboutira à la mer. Arrivée là, elle ne manquera pas d'endroits où aller : le gyre du Pacifique Nord ne représente qu'une sur cinq zones semblables de haute-pression des océans. Des zones similaires existent dans le Pacifique Sud, l'Atlantique Nord et Sud, et l'Océan Indien. Chacun de ces gyres a sa propre version de la Tâche d'Ordures, selon la manière dont les plastiques se rassemblent au gré des courants. Ensemble, ces régions couvrent 40 pour cent de la la surface océanique. « cela correspond à un quart de la surface terrestre », dit Moore. « Ainsi 25 pour cent de notre planéte fait l'effet d'une cuvette de toilettes dépourvue de chasse d'eau ».

Cela n'était pas sensé se passer ainsi. En 1865, quelques années après qu'Alexander Parkes eut dévoilé un précurseur manufacturé du plastique dénommé Parkesine, un scientifique du nom de John W. Hyatt se lança dans la création d'un remplaçant synthétique des boules de billard en ivoire. Il était animé des meilleures intentions : Sauver les éléphants ! Après quelques tâtonnements il créa le celluloïd. À partir de là, chaque année vit la naissance d'une nouvelle recette miraculeuse : Rayon en 1891, Téflon en 1938, Polypropylène en 1954. Durable, bon marché, polymorphe - le plastique semblait une révélation. Et, de bien des manières, il l'était. Le plastique nous a apporté les gilets pare-balles, cartes de crédit, pantalons moulants en slandex. Il a contribué à des découvertes révolutionnaires en médecine, en ingénierie aéronautique, et en informatique. Enfin qui parmi nous ne possède pas de Frisbee ?
Le plastique a ses avantages ; personne ne saurait le nier. Peu d'entre nous, cependant, sont aussi enthousiastes que le Bureau Américain des Plastiques. Dans l'un de ses récents communiqués de presse, intitulé « Sacs en Plastique - un Compagnon Fidèle de la Famille » on peut lire : « peu de gens se souviennent de ce à quoi la vie ressemblait avant que les sacs en plastique devinssent un icône de commodité et de practicalité - et aujourd'hui d'art. Vous souvenez-vous de ce ‘magnifique' [sic] sachet tourbillonant et planant dans American Beauty ? »

Hélas, les mêmes qualités éthérées qui permettent aux sachets de danser grâcieusement sur les grands écrans les font aussi atterrir en maints endroits beaucoup moins désirables. Vingt-trois pays, incluant l'Allemagne, l'Afrique du Sud, et l'Australie, ont banni, taxé, ou restreint l'usage des sacs en plastique du fait qu'ils bouchent les canalisations et se logent dans les gorges du bétail. Tels des Kleenex pernicieux, ces sachets si légers finissent accrochés aux arbres et enroulés autour des clôtures, devenant un supplice pour les yeux et bien plus : ils piègent par surcroît l'eau de pluie, créant des bassins de colonisation idéaux pour les moustiques porteurs de maladie.

Devant l'indignation publique provoquée par les images de dauphins suffoqués par ce « Compagnon Fidèle de la Famille », le Bureau Américain des Plastiques adopte une position défensive, qui n'est pas sans rappeler celle du NRA : les plastiques ne polluent pas, les gens si.

Cela n'est pas faux. Chacun de nous se débarasse d'environ 185 livres de plastique par an. Nous pourrions certainement réduire ce nombre. Et pourtant - nos produits doivent-ils nécessairement être aussi délétères ? Une tongue dépariée doit-elle partager notre compagnie jusqu'à la fin des temps ? Les rasoirs jetables et cacahuètes emballées sous vide ne sont-ils un piètre prix de consolation pour la destruction des océans du monde, pour ne pas mentionner nos propres corps et la santé des générations futures ? « Si ‘plus est mieux' est le seul mantra que nous ayons, nous sommes fichus » déclare Moore, en résumé.

L'océanographe Curtlis Ebbesmeyer, Ph.D., un expert à propos des déchets marins, est d'accord. « Si nous pouvions nous projeter en avance rapide à 10,000 ans en avenir et effectuer des fouilles archéologiques... Nous trouverions une mince ligne de plastique » déclara-t-il au Seattle Times en Avril dernier. « Qu'arriva-t-il à ces gens ? Eh bien, ils mangèrent leur propre plastique et perturbèrent leur structure génétique au point de perdre la capacité de se reproduire. Ils ne durèrent pas très longtemps car ils se détruisirent eux-mêmes. »

Déprimant à se couper les veines, oui, mais il y a quelques lueurs d'espoir à l'horizon. L'architecte paysagiste et designer William McDonough est devenu une voix influente, non seulement dans les cercles environementalistes mais aussi parmi les chefs d'entreprise de Fortune 500. McDonough propose un standard connu sous le nom de « berceau à bercail » suivant lequel tous les objets manufacturés doivent être réutilisables, sans poison, et bénéficiaires à long-terme. Son indignation est évidente lorsqu'il saisit un canard en caoutchouc, jouet de bain usité pour enfants. Le canard est en PVC bourré de phthalates, que l'on sait lié au cancer et aux dysfonctionnement des appareils reproducteurs. « Quel genre d'êtres sommes-nous qui pouvons concevoir quelque chose comme cela ? » s'insurge McDonough. Aux Etats-Unis, il est communément accepté que les bibelots soulageant les poussées dentaires des enfants, les cosmétiques, emballages de nourriture, voitures, et textiles soient constitués de matériaux toxiques. D'autres pays - et nombre d'entreprises - sont en train de reconsidérer. En ce moment, McDonough travaille avec le gouvernement Chinois pour construire sept cités utilisant les « matériaux de construction du futur », parmi lesquels un tissu que l'on peut absorber sans dommage et une nouvelle forme non-toxique de polystyrène.

Grâce à des gens comme Moore et McDonough, et à des succès médiatiques comme le film d'Al Gore Une Vérité Qui Dérange, la conscience de la force exacte de l'impact que nous avons exercé sur notre planète atteint des sommets. Après tout, à moins que nous planifiions de coloniser Mars incessamment, c'est l'endroit où nous vivons, et nul d'entre nous ne choisirait d'aller habiter dans un dépotoir de produits toxiques ou de passer ses journées à se faire injecter des médicaments pour traiter nos systèmes endocrynes déboussolés et nos foisonnants cancers.

Aucun des problèmes liés au plastique ne peut être résolu du jour au lendemain, mais plus nous apprenons, plus grande est la probabilité que, pour finir, la sagesse prendra le pas sur la commodité et l'accessibilité bon marché. D'ici là, que le ménage commence : l'Administration Nationale Océanographique & Atmosphèrique (NOAA) fait un usage sans concession de satellites pour localiser et retirer les « filets fantômes », ces équipements de pêche en plastique qui, livrés à eux-mêmes, ne cessent de tuer. (Un seul d'entre eux récemment hissé hors de l'eau au large de la Floride contenait plus de 1,000 poissons morts, requins, et une tortue de mer). De nouveaux plastiques à base d'amidon et de maïs sont arrivés, et Wal-Mart s'est engagé en tant que client. Une rébellion des consommateurs contre l'emballage inconsidéré et excessif est en cours. Et en Août 2006, Moore était invité à discourir sur les « débris maritimes et perturbations hormonales » lors d'une conférence organisée en Sicile par les conseillers scientifiques au Vatican. Cette réunion annuelle, dénommée Séminaires Internationaux sur les Urgences Planétaires, rassemble des scientifiques pour discuter des menaces les plus sérieuses pour l'humanité. Au nombre des thèmes antérieurs figurent l'holocauste nucléaire et le terrorisme.

Le kayak gris en plastique flotte à côté du catamaran de Moore, Alguita, qui loge dans un chenal non loin de sa maison. Ce n'est pas un très beau kayak ; en fait, il a même l'air plutôt décati. Mais il flotte, un solide deux-places de 8 pieds de long. Moore se tient sur le pont d'Alguita, les mains sur les hanches, le contemplant de haut. Sur le voilier à côté du sien, son voisin, Cass Bastain, en fait autant. Il a fait part à Moore la veille de sa trouvaille de l'embarcation abandonnée, flottant non loin de la côte. Les deux hommes secouent la tête en signe d'incrédulité.

« C'est probablement un kayak à 600 dollars » dit Moore, puis il ajoute « Je ne fais même plus mes courses. Tout ce dont j'ai besoin finit toujours par dériver jusqu'ici ». (Selon lui, le film Cast Away est une plaisanterie - Tom Hanks eût pu construire un village avec les déchets rejetés au rivage pendant les tempêtes).

Observant le kayak qui danse inconsolablement, il est difficile de ne pas s'interroger sur ce qui va en advenir. Le monde est plein de kayaks plus cools, plus sexys. Il est plein aussi de kayaks en plastique bon marché colorés de manière plus attrayante que ce gris de navire de guerre. Ce kayak orphelin est un dadais de bâteau, 50 livres de nodules extrudées pour en faire un objet que personne ne veut, mais qui nous survivra plusieurs siècles.

Et tandis que Moore se tient sur le pont en contemplant les eaux, il est facile de l'imaginer faisant la même chose à 800 miles à l'ouest, dans le gyre. On peut se reprèsenter sa silhouette dans la lumière argentée, prise entre l'océan et le ciel. On peut se représenter la surface mercuriale du corps fait eau le plus majestueux sur terre. Et en-dessous, on distingue les formes à-demi submergées de ce musée d'horreur des choses oubliées et rejetées. Tandis que Moore regarde par-dessus bord, on peut voir les mouettes qui passent au-dessus de sa tête, plongeant et effleurant les eaux. L'un de ces oiseaux de passage, effilé tel un avion de combat, transporte un brin de quelque chose de jaune dans son bec. L'oiseau plonge à ras puis, tel un boomerang, disparaît à l'horizon. Parti.


Article original par Susan Casey, Photographies de Gregg Segal
publié le 20 Février 2007 dans BestLife
sous le titre: Plastic Oceans