Par Andrew Stones, adapté par Haruyoshi F. Ito
Chers Amis,
C’est avec grand plaisir que je partage avec vous cette histoire de Taimyo — L’Héritage de Taimyo Kata: Du Bouddha Shakyamuni à nos jours, écrite par Andrew Stones. Beaucoup d’entre vous se souviennent d’Andrew – l’une des nombreuses personnes qui m’ait aidées avec ITO Gaiden en 2016.
Cette histoire est venue de l’imagination d’Andrew, presque comme le script d’un film. Je fus incapable de l’insérer dans mon livre, mais je ne pouvais pas la garder secrète dans mes fichiers – juste comme un souvenir. Mon espoir est que cette histoire approfondisse votre appréciation de Taimyo Kata maintenant et dans le futur !
Avec le Mudrâ du Diamant,
Ito
Introduction
L’histoire de Taimyo Kata commence en Inde avec le Bouddha historique, puis se retrouve en Chine à travers la tradition des arts martiaux de Shaolin, au Japon à travers le karaté d’Okinawa et le karaté Shotokan jusqu’au Shintaido. Le fil reliant tout cela exprime l'énergie du ki dans la Nature ; il se construit sur le cœur de ce qui a existé auparavant et s'ouvre à l'inspiration créative qui ramène la tradition dans le présent.
Inde: le Bouddha historique
Ananda se déplaçait avec énergie et intention à travers la forêt. Il allait voir son maître spirituel, Shakyamuni, le sage de la tribu Shakya, aussi connu comme Gautama Siddhartha, Bouddha, Celui qui s’est Éveillé.
Shakyamuni avait pris d’assaut la communauté spirituelle du Nord de l’Inde avec son enseignement radical du lâcher-prise : lâcher l’attachement, lâcher la superstition et le rituel. Simplement s’asseoir, sans nul autre désir. Juste être. Tel était le chemin qu’il enseignait pour libérer l’esprit humain de la souffrance.
D’une certaine façon, la présence de cet homme touchait les gens et incitait à de profondes transformations. Juste d’être assis en sa présence apportait de l’enracinement et de la clarté. Ananda pouvait déjà ressentir cette présence immense, même de loin. Des milliers de personnes seraient là assises en présence du maître, seraient avec lui, l’écouteraient tandis qu’il tournerait la Roue du Dharma.
Il y avait là une vaste clairière, remplie de gens. La présence du maître était palpable, comme une énergie vivante dans l’air que vous pouviez presque entendre, voir, toucher. Des vagues d’énergie coulaient de la poitrine du maître, et lorsqu’il se leva, la clairière fut baignée de lumière. Certains s’évanouissaient, d’autres haletaient. Mais le Bouddha souriait en étendant les mains, paumes vers le bas, comme s’il disait, "Tout va bien, les amis, cette énergie est votre droit de naissance. Soyez en paix, il n’y a pas de raison d’avoir peur."
Le Bouddha tourna la Roue du Dharma pendant de nombreuses années. Il enseignait à travers des mots, à travers des transmissions mentales directes, et à travers son corps et sa présence physique. Il transmit son illumination d’esprit-à-esprit, de parole-à-parole, de corps-à-corps. Dans son incarnation physique, les gestes du Bouddha devinrent connus sous l’appellation de mudrâ ou sceau : chaque geste recelait un enseignement, un aspect de l’expérience d’illumination. Le geste avec les paumes tendues devant vers le bas, devint connu comme le mudrâ-de-l’intrépidité: "Zemmuiin."
Chine: Bodhidharma et Vajramukti
Bodhidharma était en colère. Il avait voyagé jusqu’en Inde pour illuminer les Chinois avec les enseignements du Bouddha, et eux s’endormaient pendant les sessions de méditations. Au Temple Shaolin où Bodhidharma vivait et enseignait, les sessions de méditation étaient longues et épuisantes. Bodhidharma (達磨 Da Mo en Chinois, Daruma en Japonais), était exigeant.
Guerrier de naissance, il ne supportait pas les imbéciles ni les fainéants. Il n’avait qu’une solution. Il décida d’enseigner à ses étudiants chinois de méditation l’art indien de Vajramukti, l’art martial guerrier qu’il avait appris quand il était jeune garçon. Il espérait que cela leur donnerait plus d’énergie, plus d’aptitude physique, et plus de persévérance lors des sessions de méditation. Il intégra dans l’art martial les enseignements du Bouddha, tout particulièrement ceux qui contenaient les gestes – mudrâ. Chaque kata, chaque forme, serait autant une « Danse du Dharma » qu’une séquence martiale.
La nouvelle forme de l’ancien Vajramukti créée par Bodhidharma fut un succès ; ses étudiants chinois acquirent une remarquable énergie, qui améliora profondément leur méditation et leur éveil. Chacune de ces formes du Vajramukti était trois-en-une : à la fois une séquence de combat, un exercice de santé et une danse du Dharma – une représentation physique de l’enseignement du Bouddha à travers des gestes. Au fil des siècles, la tradition bouddhiste Vajramukti initiée au Temple de Shaolin par Bodhidharma devint connue comme le Dharma du Poing du Temple de Shaolin ou Kung Fu Shaolin (Shaolin zu chuanfa en Chinois, Shorinji Kempo en Japonais).
Chine: Kung Fu Shaolin
Fang Qi Niang peignait ses cheveux et pensait à la vie, assise dehors dans le soleil du matin. Une jeune femme seule, dehors sans protection, l’un aurait pu penser qu’elle craindrait les bandits et les voleurs. Mais elle n’avait pas peur. Fang, initiée par son père dès sa plus tendre enfance, était maître en Kung Fu de Shaolin.
Il y avait plusieurs siècles que Bodhidharma avait incité les moines du Temple de Shaolin à l’action en leur enseignant sa propre version du Vajramukti indien. La boxe de Shaolin avait mûri et s’était épanouie dans une multitude de styles, tandis que le Taoïsme autochtone avait imprégné les formes originelles indiennes avec la conscience chinoise. Comme le Shintô japonais, le Taoïsme révère la Nature. Les adeptes harmonisaient leur conscience avec la Grande Nature dans toutes ses formes, changeaient la forme de leur conscience à travers la Terre, l'Eau, le Bois, le Métal et l'Air, devenant un avec les animaux, les plantes et les roches. Cette harmonisation favorisait la conscience de la santé, la conscience spirituelle, et même la conscience des arts martiaux. Les adeptes du Temple de Shaolin développaient des styles de combat inspirés par les animaux : Mante religieuse, Tigre, Serpent, Aigle, Cheval, Dragon, Singe et bien d'autres. A travers leur évolution chinoise, les formes du Kung Fu de Shaolin étaient maintenant quatre-en-un : des exercices pour développer la forme physique, une danse du Dharma, une forme de combat, et une façon de s’harmoniser avec la Nature. Le Kung Fu de Shaolin était devenu un vrai art martial chamanique chinois.
Fang – malgré son jeune âge, sa beauté et sa féminité – était une formidable chamane. Alors qu’elle peignait ses cheveux ce matin-là, une grande grue vient se poser près d’elle, fascinée par son miroir qui brillait dans la lumière du matin. Soudain, la grue plongea pour voler le miroir avec son bec tranchant. Toute personne normale aurait pu être intimidée, mais les réactions de Fang étaient affinées par des années d'entraînement. L'oiseau donna un coup de bec pour avoir sa prise, mais Fang bloqua et para, tourbillonna et tournoya, et l'oiseau s'envola. Le lendemain, la même chose se produisit encore. La grue arriva, essaya de saisir le miroir, et Fang la repoussa. Le troisième jour, Fang réalisa que la « lutte » avec la grue était plus qu’un jeu amusant, comme si la grue voulait montrer à Fang son esprit et son mouvement fougueux. Fang suivit son entraînement chamanique Shaolin ; elle s’harmonisa avec l’oiseau, reçut son esprit, et le Kung Fu de la Grue Blanche naquit.
Le style Bouddhiste Shaolin contenait les sceaux du Dharma, et était aussi un style vraiment chinois, imprégné de l’esprit de la nature – et dans ce cas-là – de l’esprit de la grue. Le Kung Fu de la Grue Blanche devint bientôt l’un des styles d’arts martiaux les plus populaires en Chine du Sud, et une myriade de formes (kata en Japonais) émergea de ses variations. L’une d’elles est une forme connue sous le nom de Lu Pi (鷺牌 en Chinois et Rohai en Japonais) – Vision de la Grue.
Japon et Okinawa: Funakoshi
Gichin Funakoshi, le premier homme à avoir enseigné l’art du Karaté d’Okinawa sur l’île principale du Japon, était assis dans sa petite pièce en tatami à Tokyo. Il se sentait heureux. Le nouveau programme élargi de katas Shotokan était terminé, après des mois de travail réalisé par lui-même et par son fils, Yoshitaka. Lorsqu’il était arrivé sur l’île principale, quelques années auparavant, il avait apporté avec lui seulement une quinzaine de kata de son Okinawa natal. Mais son ami Kenwa Mabuni, un autre maître d’Okinawa qui enseignait lui aussi sur l’île principale, en connaissait plus de soixante !
Funakoshi avait demandé à son fils d’aller apprendre plus de katas auprès de Mabuni de sorte que le programme Shotokan pourrait être élargi et l’affable Mabuni lui rendit ce service.
L’un des katas que Yoshitaka avait appris de Mabuni était Rohai. Comme de nombreux katas du karaté d’Okinawa, Rohai tirait son origine de la forme du Kung Fu de la Grue. Yoshitaka et Gichin travaillèrent sur ce kata ensemble, modifiant les trois katas que Mabuni avait enseignés (Rohai shodan, nidan et sandan) et les amalgamèrent en un seul kata pour le Shotokan.
Funakoshi décida de retirer tous les déplacements Tsuru Ashi Dachi (jambe de grue, ou déplacement sur un pied) qui ne s’alignait pas sur l’orientation du Shotokan. Il s’assura de bien garder les premiers déplacements aussi précis que l’original de même que le reste de ce kata gracieux. C’était vraiment des déplacements du Bouddhisme Shaolin : un profond rassemblement du ki avec les poings fermés à la taille en position du cheval, suivi par un prudent et précis Morote Zemmui-in (mudrâ-des doubles-mains-de- l’intrépidité).
Maintenant, la seule question était de savoir comment nommer ce kata ? Funakoshi aimait renommer tous ses katas quand il les incorporait dans le Shotokan. Contemplant la nature Bouddhiste de la forme – sa clarté et sa simplicité – il se souvint de l’histoire de la sélection du sixième patriarche du Zen en Chine (Bodhidharma fut le premier patriarche). "Qu’est-ce que le zen?" demanda le cinquième patriarche aux candidats. "Le Zen est l’essuyage de la poussière d’un miroir !" répondit le premier candidat. A cela, le second candidat répondit simplement :"Pas de poussière ; pas de miroir." Funakoshi sourit et dit "Yoshitaka, je vais nommer ce kata Miroir Brillant, Meikyo!"
Japon: Egami
Il y a un sens profond de joie, d’euphorie et de liberté dans le vrai flot créatif. Alors que Shigeru Egami regardait l’horizon, il sentit cette euphorie joyeuse dans chaque cellule de son corps. Depuis que son ami Okuyama était revenu d’une retraite dans la montagne, les choses s’ouvraient pour Egami. Pratiquant vétéran de Karaté avec plus de vingt ans d’expérience, Egami pensait qu’il n’avait plus rien à apprendre du karaté. Mais le jeune Okuyama partagea avec lui de nouveaux principes inspirés par ce temps de profonde retraite dans les montagnes, et ces principes avaient ouverts l’esprit d’Egami à de nouvelles possibilités.
Relaxation et flux. Egami avait toujours su qu’il était important d’être détendu pour se déplacer avec fluidité en karaté. Mais la profondeur de relaxation d'Okuyama et la complétude du flux lui étaient entièrement nouvelles.
Tout cela était juste... révolutionnaire ! Et cela inspirait Egami, non seulement à expérimenter les nouvelles idées d’Okuyama, mais aussi à être autant révolutionnaire lui-même. Maintenant, les vannes de la créativité étaient vraiment ouvertes, et les idées émergeaient nombreuses et rapides. Comment le karaté peut-il vraiment couler, rassembler et refléter le ki de la nature ? Comment l’Esprit de la Grande Nature peut-il imprégner vraiment notre pratique du karaté et comment pouvons-nous utiliser des mouvements qui sont faits pour refléter et améliorer vraiment cette imprégnation? Ce matin-là, il contemplait les deux premiers mouvements du Meikyo Kata ; le profond rassemblement du ki au koshi avec les poings fermés, suivis par cette magnifique expression appelée en karaté Morote Shuto Uchi, (ou en termes bouddhistes, Morote Zemmui-in). Comment pourrions-nous rendre ces mouvements encore plus puissants, voire plus réflectif de la grâce de la nature ? Et même plus transformateurs pour nos cœurs et nos esprits ?
Et alors, il sut : d’abord, plutôt que d’emmener les poings directement à la taille, étendre les mains ouvertes devant, comme si littéralement on recueillait le ki de l’horizon lointain ; alors la condensation devient encore plus puissante et profonde. Ensuite, plutôt que de bouger les mains droit devant et vers le haut dans le mouvement traditionnel Shuto Uchi, monter les mains ouvertes devant le corps ; les monter haut comme si le ki s’élevait à travers les jambes, le long de la colonne vertébrale, à travers tout le corps, depuis la terre, et alors laisser cette énergie se répandre à travers tout le corps et ouvrir avec le mouvement Morote Shuto Uchi. Finalement, comme le grand maître d'Aikijujutsu, Hoken Inoue, avait montré à Egami et Okuyama, il exécuta des mouvements de mains ouvertes avec les doigts écartés, ce qui rendait le ki beaucoup plus puissant.
Dés lors, le premier mouvement de Meikyo Kata parut stylistiquement bien différent du traditionnel Meikyo Shotokan, en intégrant une conscience plus vive du ki de l’horizon, du ki de la terre et du ki de l’infinie expansion.
Japon: Aoki
Il était tard dans la nuit, et Hiroyuki Aoki réfléchissait à ce qui allait devenir son dernier chef d’œuvre : Taimyo Kata. Ce serait un kata que personne n’aurait jamais vu auparavant. Comme une version condensée d’une session complète de Shintaido, Taimyo Kata serait une série de katas courts complètement différents réunis en un seul. Comme un rituel chamanique complet du début à la fin, ou bien comme un service eucharistique entier : Partie 1, Concentration de l’Énergie, semblable à l’Onction Sacrée, le Kyrie, et la Gloire; Partie 2, Approfondissement des habilités, semblable à la Liturgie, l’Alléluia, et le Credo; Partie 3, Respiration Méditative, semblable à la Communion Sacrée en elle-même, suivie par la Bénédiction Solennelle. Le kata allait surprendre et aussi préserver et transmettre l’essence du Shintaido à travers une sélection établie de pratiques clés.
Cette nuit-là, Aoki pensait à la première section : Concentration de l’énergie. Il souhaitait que cette section soit un lien au passé, aux anciens artistes martiaux spirituels qui nous avaient légués leur sagesse à travers les katas. Alors le début de la première partie, Concentration de l’énergie, allait incorporer Kanku Kata. Plus près de la fin, cela rappellerait Hangetsu. Mais, et le milieu ? Depuis la partie, Etre immergé dans l’énergie (Kanki) jusqu’à Traverser les montagnes (Saizan) – qu’est-ce qui devait les relier ? Avoir le pouvoir de traverser les montagnes demande de rassembler et stocker beaucoup de ki. Quels déplacements permettraient cela ? Bien sûr ! Les premiers mouvements du Meikyo Kata d’Egami, qui pourraient être répétés plusieurs fois pour stocker couches après couches une énergie puissante. La première partie de Taimyo s’appellerait Reppaku, "Couches intenses d’énergie."1
Couches Intenses d’énergie: En regardant derrière
Ainsi, nous inspirons et expirons, élevons nos bras et nous immergeons dans l’énergie universelle : Kanki. Puis, nous avançons, inspirant et absorbant, expirant et condensant, inspirant et absorbant, expirant et créant, permettant à nos mouvements de refléter des couches intenses d’énergie : Reppaku. Et en faisant cela, l’héritage des maîtres : celui de Hiroyuki Aoki Sensei, de Shigeru Egami et de Gichin Funakoshi, l’héritage de La Grue Blanche de Fang Qi Niang, l’héritage Shaolin de Bodhidharma, et l’héritage Bouddhiste de Shakyamuni nous soutiennent et nous protègent en cette époque, et se tiennent avec nous dans notre désir - dans notre désir sincère – de manifester le pouvoir vrai, la compassion vraie, la sagesse vraie – la paix vraie. Ils sont ici avec nous pour créer le Paradis sur Terre, afin que chacun de nous puisse s’élever comme des Bouddhas. Et ainsi, exactement comme Ananda, expérimenter ces couches intenses d’énergie comme si nous marchions vers la clairière où Bouddha enseignait, il y a 2500 ans, et que nous puissions tous manifester cette énergie, ici et maintenant.
Postface
Les pratiquants de Shintaido se rappellent que Hiroyuki Aoki avait commencé à développer le programme Yoki-kei (doux, ndt) de Shintaido au début des années 1990. Beaucoup d’entre nous ont pensé qu’il avait laissé tomber ce programme – connu comme le Chef d’œuvre Inachevé de Aoki – inachevé, car il a poursuivi d’autres inspirations.
J’ai récemment réalisé que Aoki sensei avait en fait terminé son chef d’œuvre dans la forme de Taimyo Kata. Cependant, si vous pratiquez Taimyo avec un esprit et un corps Kaiho-kei (ouvert, ndt), je ne pense pas que vous puissiez goûter à son essence de chef d’œuvre Yoki-kei.
La première fois que j’ai appris Taimyo Kata j’avais la cinquantaine, mes mouvements étaient alors très influencés par la force physique. J’ai commencé à pratiquer le Tai Chi après mes 60 ans et j’attribue mon habilité à pratiquer Taimyo avec moins de force au Tai Chi. Certaines maladies presque fatales m’ont également énormément appris à me mouvoir sans effort. Maintenant que j’ai 75 ans, mon Taimyo est devenu plus doux et plus mature. Je me sens comme un monument archéologique : mes angles ont été adoucis par le temps et certaines parties de moi sont à peine visibles.
Nous vivons comme si nous étions indépendants de la terre, mais chaque jour nous dépendons des plantes, de l’oxygène, de l’eau et de beaucoup de nutriments que la Terre nous offre. Nos corps sont comme de véritables hologrammes de notre planète. En même temps, nos corps sont des univers en eux-mêmes comme la philosophie grecque le dit. Il devient impossible pour nous de séparer notre petit univers (le corps et le Soi) du grand univers. A travers l’ensemble de Taimyo Kata, nous pouvons imaginer toucher des galaxies et le Grand Univers (Dai Uchu) dans lequel notre planète flotte. Taimyo Kata est un outil pour maintenir une relation saine avec Dai Uchu.
Dan Dan Yoku Naru Hokke no Taiko!
Plus vous frappez, meilleur est le son. Tambour du Temple!
Haruyoshi Fugaku Ito
Décembre 2017, Maslives, France
Merci à Tomi Nagai-Rothe et Lee Seaman pour leur aide à l’édition, et à Clélie Dudon pour la traduction française.
(1) Reppaku utilise des mouvements puissants et lents avec une respiration profonde. Certains mouvements clés viennent du Kata de Karaté Shotokan Meikyo (Miroir Brillant), i.e. le mouvement des double mains en couteau (Morote Shuto Uchi) similaire au “E” de Tenshingoso.